Cet article fait suite à mon précédent article (voir "La crise mondiale et l’astrologie") qui a été mis en ligne il y a déjà deux ans. J’ai voulu montrer à l’époque que vue spirituellement et astrologiquement, la crise mondiale actuelle devait être considérée comme une révolution des consciences.
Un regard ne serait-ce que rapide sur les éphémérides nous indique que les changements mondiaux, que la crise, loin de toucher à leur fin, vont s’étirer encore sur plusieurs années, nourris par toutes les forces involutives présentes non seulement à la tête du système lui-même, mais présentes aussi à tous les étages de la société jusqu’à sa base, le « système » étant aussi chacun de nous dans son refus du changement, dans son acceptation à son niveau que les choses soient ce qu’elles sont.
Le changement de société, de paradigme, viendra des citoyens, il viendra par tous ceux qui œuvreront et œuvrent déjà pour la nouvelle conscience et qui mettront en application les principes qu’ils défendent. J’ai déjà averti précédemment : n’attendez pas une amélioration ni une sortie de crise grâce aux politiques, grâce à l’Europe, grâce aux dirigeants. En ce qui concerne ces derniers, un bref coup d’œil sur leurs horoscopes dissuade de toute forme d’illusion. Une solution imposée, par des artifices légaux, financiers inventés de toutes pièces ne nous sortira pas de l’ornière. Déjà, cette crise s’est muée en déclin… et ce n’est, hélas, pas terminé. Faut-il dès lors incriminer les dirigeants, critiquer le « système » ? Nullement, ils obéissent aussi, participent aussi au destin de la planète poussant indirectement et involontairement à la révolution des consciences en défendant une version périmée de la société, version qui va être emportée, tôt ou tard, par le tsunami psychologique qui approche.
La planète aspire à changer, c’est ainsi dans son plan d’évolution et l’homme n’y pourra rien changer. Il n’y aura pas d’accommodement possible, de négociation, le changement qui pointe sera radical et il faut donc, si ce n’est déjà fait, choisir son camp. Voulez-vous l’ancienne version de la planète terre ? La nouvelle ? Si vous optez pour la nouvelle ne vous demandez pas : « Mais que f……-ils donc ? »
Et Vous donc ? Que faites-Vous ?
« Que voulez-vous que je fasse ? » demanderez-vous ; « Je ne changerai pas le monde ! »
Le but est moins de changer le monde que de vous changer vous-même.
Vouloir changer le monde, sans vous changer d’abord vous-même » ne mènerait à rien.
J’ai donc pris le parti de me concentrer sur cet aspect-là de la crise planétaire, la trans-formation personnelle, car sur cette transformation vous avez du pouvoir.
N’attendez donc pas un changement extérieur…qui pourrait venir ou ne pas venir…ou qui viendra…. dans une autre vie… !!! Le changement intérieur est à la portée de chacun ; j’ai essayé, dans les pages qui suivent, de donner indications et outils qu’il est loisible à chacun d’essayer, d’expérimenter. Nous verrons ainsi ce qu’est la conscience, comment elle fonctionne, et comment fonctionne(ra) le nouveau système, qui sera inspiré des énergies d’Aquarius (le Verseau), énergies qui nous imprègneront de plus en plus et de plus en plus vite.
J’ai délaissé cette fois les « pré-visions » astrologiques ; d’abord parce que celles décrites dans mon précédent article, synthèse de conférences données en 2009, sont toujours d’actualité, ensuite nous l’avons vu, il n’est pas en notre pouvoir de modifier le plan d’évolution de la planète. J’ai préféré décrire, en quelques points essentiels, en quoi consistent les forces d’Aquarius et comment elles agissent.
Ces forces modifient notre perception du monde, de la planète et de nos semblables, élargissent notre horizon et constituent une véritable révolution de la conscience, car situées à l’extrême opposé des forces qui ont jusqu’ici gouverné l’ancienne version de notre monde.
La difficulté, tant individuelle que collective, est donc et sera donc dans les temps qui viennent à nous désimprégner des modalités de fonctionnement de l’ancien et à nous imprégner des modalités de fonctionnement du nouveau, en tenant compte du renversement de paradigme prévu. Une véritable révolution dans l’histoire de la planète qui touchera la politique, l’économie, la finance, la religion, les arts, la science, la vie sociale, la géopolitique, le climat et jusqu’au relief même de la terre si les pressions géologiques et magnétiques en venaient à atteindre le point de non-retour.
Il faut comprendre le terme « révolution » au sens de « tour complet cyclique » tel par exemple la révolution de la terre autour du soleil. Il s’agit donc d’une fin de cycle qui sera suivie ultérieurement d’un nouveau départ. Nous vivons actuellement le temps-charnière entre l’ancien monde, l’ancien paradigme qui s’enfonce progressivement dans la mémoire du passé et le nouveau monde qui se lève lentement, qui explique la con-fusion mondiale actuelle. Le tour cyclique est accompli, l’expérience passée se termine pour laisser la place à la nouvelle expérience inédite qui prendra sa place, expérience qui s’inspirera des huit points développés plus loin.
Quand on parle de conscience et de révolution de la conscience, il faut comprendre ceci : que le parcours, le chemin de vie de l’homme ici-bas consiste à s’extraire de la conscience de masse et à s’individualiser, à gagner et construire une conscience individuelle.
La conscience de masse :
Dans les premières étapes de l’évolution, l’individu commence par baigner dans la conscience de masse, dans les attitudes collectives et les comportements photocopiés de siècle en siècle, de génération en génération, attitudes collectives qui sont autant d’automatismes, autant de réactions à l’environnement.
C’est le temps de la conscience collective, sociale, tribale, familiale, religieuse, de caste sociale ou du milieu, les modes, ce qui se fait, se dit, se porte cette saison,…. il faut plaire, il faut se conformer, obéir aux modes et aux goûts du jour…. et faire tourner le système en lui déléguant toutes les responsabilités que nous ne voulons pas prendre pour nous-mêmes.
Mais dès que nous émergeons de la conscience de masse pour nous individualiser, penser par nous-mêmes, reprendre notre autonomie, notre souveraineté spirituelle ET matérielle, nous devenons une unité de conscience ; une unité de conscience qui va créer les réponses aux stimulis et non plus réagir aux stimulis.
Ceci étant, faut-il dès lors partir en guerre contre le « système » ?
Le système, c’est personne, ou plutôt, c’est chacun de nous en tant que roue dentée appartenant à un même mécanisme commun. Le système fonctionne à travers des citoyens se combattant et se contrôlant les uns les autres, et c’est sa force que d’avoir délégué son pouvoir à ceux-là même qui le subissent et doivent s’exécuter : nous nous surveillons les uns les autres, nous nous pénalisons les uns les autres…et nous accusons le gouvernement, les lois ou le système, nous défendant en affirmant que « nous ne faisons que notre travail »…, que nous avons des enfants aux études et des traites à payer. Le système n’est donc pas indépendant de nous. Mais ce système est agonisant, c’est une bête aux abois qui vit ses derniers moments. Sa disparition est programmée, et tout autre nouveau système obligatoire imposé ne sera plus possible ni souhaitable.
La conscience individuelle et l’individualisation de la conscience
Avec l’évolution et la nécessaire émergence hors de la conscience de masse naît le sens critique et auto-critique, une lucidité qui permet au spectateur-en-nous d’observer l’acteur-en-nous se démenant sur le théâtre du monde. La conscience individuelle peut
alors s’interposer comme une évaluation éthique et psychologique devant toute décision ou réaction. Une « première » s’installe, une première fois, matrice indispensable pour créer une habitude, un réflexe.
Nous nous demandons alors si ce que nous nous apprêtons à dire, à faire, est le reflet de nos comportements passés (habitudes de la conscience de masse) ou s’il s’agit d’une première, d’une nouveauté dans notre vie et donc d’une évolution ; nous créons soudainement notre « demain » …. Car notre pare-feu intérieur s’interpose pour exiger de notre part une réaction digne de notre compréhension, de notre « niveau », de la conscience nouvellement acquise.
Dès cet instant, cette première fois, il n’y a plus de retour en arrière possible, vous êtes CONSCIENT, vous vous êtes reprogrammé sur l’Etre, qui s’exprime à travers l’individu individualisé. Votre être spirituel parle en vous, votre grand Moi parle à votre petit moi, votre âme à votre personnalité.
Puis, l’individu en vient à réaliser que son monde, y compris tout ce qui lui arrive, ne sont rien qu’une immense visualisation de sa part et ne sont aucunement indépendant de lui et que le niveau et le type de conscience attire magnétiquement vers lui les « événements » et les « circonstances » en analogie avec ce qu’il pense et ce qu’il est.
Et qu’il peut désormais visualiser le monde de son choix.
Dans un premier temps, les choses peuvent quelquefois sembler aller plus mal. Parce que nous attirons à nous ce qui doit être compris, intégré et dépassé, notre vie peut apparaître plus dure, plus « injuste », plus difficile qu’à l’époque où les impératifs de conscience ne nous dominaient pas encore. Ceci est un signe de progrès intérieur.
Nous voyons que le Maître est partout ; le Maître, ce n’est plus le vieux sage retiré sur les flancs de l’Himalaya, c’est le gars d’en face, qui vous fait râler, vous irrite, vous critique, vous maltraite…. celui qui traîne sur la route…. Quand bien sûr vous êtes pressé… ; ce maître moins glorieux, moins spectaculaire, il est là pour vous faire voir vos réactions, vos automatismes hérités… et tout ce qui est perfectible encore en vous, ce qui est encore la conscience de masse en vous et ce qui est déjà la conscience individualisée.
Tout arrive parce que notre caractère l’attire magnétiquement vers nous ; tout est à chercher dans l’individu, le « maître » se cache dans les replis de notre propre psychologie.
Voici, pour aider à comprendre la Nouvelle Conscience et les nouveaux paradigmes, les quelques points essentiels, résumes ci-dessous :
1. vous avez été créée libre ; vous avez le libre-arbitre, la liberté de choix….
Nous sommes tous égaux en tant qu’extensions de la divinité. Et donc, nous sommes tous inter-reliés, interdépendants. Les autres comme nous-mêmes, sont reliés à l’énergie unique, la déité.
2. le monde a été créé duel, pour vous permettre de faire toutes vos expériences il comprend chaque chose, chaque concept et son contraire : tout est double, fonctionne par polarités opposées et complémentaires car comment apprécier une chose sans point de comparaison ??? Et sans possibilité de choix, de libre-choix. Acceptez tout et son opposé et dites-vous que tout est juste, que la création du bon dieu est parfaite.
Ne rejetez rien, ce que vous rejetez s’accrochera à vous
Ne critiquez rien,………………………………………….
Ne combattez rien…………………………………………
Mais… détachez-vous.
3. L’autre, votre ennemi, l’événement, la personne, votre adversaire ou protagoniste, votre partenaire, votre enfant n’est autre qu’une extension de vous-même, et un miroir….si vous le voyez dans Son grand Moi, vous VOUS voyez dans VOTRE grand Moi.
L’autre est là pour vous permettre de vous connaître (par vos réactions, vos émotions, votre comportement), vous connaître pour vous permettre de comprendre et de changer.
4. Vous êtes les créateurs de votre propre destinée ; dès le moment où la Conscience s’éveille, où le spectateur observe l’acteur…où la conscience s’interpose, quand le pare-feu spirituel fonctionne, vous commencez à créer votre monde tel que vous le voulez et vous cessez de reproduire inconsciemment le passé.
5. l’abondance a été créée pour tous, non au profit exclusif de quelques-uns, puisque nous sommes égaux, nous avons les mêmes droits de naissance.
6. toutes les parties sont reliées entre elles et reliées à leur source, tout est interdépendant, tous les règnes de la nature le sont entre eux ; faire du tort à autrui, c’est se faire du tort à soi-même. De même pour le bien.
7. La vie n’a ni commencement ni fin, elle est un processus d’expansion de conscience infini et éternel. Le commencement et la fin ne sont que des projections depuis l’expérience de notre vie terrestre.
8. Le monde n’est fait que de croyances ; votre vérité est votre perception du moment à votre stade de compréhension ; cette perception est donc momentanée et partant perfectible et en évolution. Demain, elle aura changé.
A suivre prochainement.
Michel Dengis 27.01.2014